…En fin d’après-midi !
Je n’ai ouvert les volets que vers six heures, après une longue sieste. Il avait vraiment fait chaud. J’ai d’abord entendu les rires des enfants derrière la maison, puis des pneus qui crissaient sur le gravillon. De faitt, il en est passé quatre ou cinq à fond de cale sur des VTT de bac à sable. Evidemment, Hugo était du lot.
Il faut dire qu’il y a une grande descente devant le presbytère, que je n’aime pas. Surtout pas la façon dont elle mène nos gamins au petit bois via la grand’rue, là où passe davantage de monde. Alors je suis descendu comme un furieux. J’étais encore mal réveillé. La chaleur m’a pris la gorge au milieu de la cour. Mon pas s’est ralenti de lui-même.
Au portail, je les ai vus se regrouper sur le parvis de l’église. Ils semblaient s’apprêter à descendre le grand escalier. Je suis rentré là-dedans avec fracas, tentant d’attraper le mien par l’oreille. Au mieux… Les enfants, vous déconnez, là !! Vous voyez bien que c’est dangereux ce que vous faites !! J’ai pris le plus petit du groupe à témoin. Hugo m’a fait un grand “Papaaaa…” de désespoir pendant que l’essaim s’éparpillait dans l’air.
Finalement, je suis resté seul. Là, comme un con, à l’entrée de notre petite église. Le soleil dans les yeux. Il a fallu que je m’assois. Jésus était assis de l’autre côté de la porte. Il écrivait quelque chose. Son chien couché à ses pieds. J’ai dû dire que ce n’était pas facile, mais il savais que je n’étais pas fâché. Nous avons goûté comme ça un bon moment au soleil du soir.
Les églises s’ouvrent au couchant. Il a fini d’écrire ce qu’il avait à écrire puis l’a tendu. J’ai attrapé. Il avait un superbe bâton de pélerin, quasi plus haut que lui. J’ai remarqué à quel point sa voix était douce. A quel point elle avait été douce tout ce temps. Nous sommes nous embrassés ? Je n’en suis pas sûr…
Nordine est passé tard dans la soirée. J’étais à bicyclette. Il semblait étonné : tu n’es pas parti avec lui ? Je lui ai fait un grand sourire. Au moins, tu viendras au Maroc avec moi à l’automne ? On a tout oublié. Même que la lune allait revenir…
Il faut dire qu’il y a une grande descente devant le presbytère, que je n’aime pas. Surtout pas la façon dont elle mène nos gamins au petit bois via la grand’rue, là où passe davantage de monde. Alors je suis descendu comme un furieux. J’étais encore mal réveillé. La chaleur m’a pris la gorge au milieu de la cour. Mon pas s’est ralenti de lui-même.
Au portail, je les ai vus se regrouper sur le parvis de l’église. Ils semblaient s’apprêter à descendre le grand escalier. Je suis rentré là-dedans avec fracas, tentant d’attraper le mien par l’oreille. Au mieux… Les enfants, vous déconnez, là !! Vous voyez bien que c’est dangereux ce que vous faites !! J’ai pris le plus petit du groupe à témoin. Hugo m’a fait un grand “Papaaaa…” de désespoir pendant que l’essaim s’éparpillait dans l’air.
Finalement, je suis resté seul. Là, comme un con, à l’entrée de notre petite église. Le soleil dans les yeux. Il a fallu que je m’assois. Jésus était assis de l’autre côté de la porte. Il écrivait quelque chose. Son chien couché à ses pieds. J’ai dû dire que ce n’était pas facile, mais il savais que je n’étais pas fâché. Nous avons goûté comme ça un bon moment au soleil du soir.
Les églises s’ouvrent au couchant. Il a fini d’écrire ce qu’il avait à écrire puis l’a tendu. J’ai attrapé. Il avait un superbe bâton de pélerin, quasi plus haut que lui. J’ai remarqué à quel point sa voix était douce. A quel point elle avait été douce tout ce temps. Nous sommes nous embrassés ? Je n’en suis pas sûr…
Nordine est passé tard dans la soirée. J’étais à bicyclette. Il semblait étonné : tu n’es pas parti avec lui ? Je lui ai fait un grand sourire. Au moins, tu viendras au Maroc avec moi à l’automne ? On a tout oublié. Même que la lune allait revenir…