La diva du vendredi Elle débarque quand il fait nuit Elle divague et puis s’enfuit Vous larguant tout déconfit Parfois même jusqu’au lundi ! La diva du vendredi C’est une petite qui s’épate Qui prend ses cliques et ses claques Sous le soleil de minuit...

Tic tic tic La pendule pathétique Qui sonne sous la glace Les jours qui s’effacent Tac tac tac Le réveil patraque L’aiguille qui s’enrhume Les sonneries posthumes Toc toc toc La vilaine breloque Qui endigue aux heures creuses Les rêves de trotteuses

Elle est saignante ma fleur d’épice Tandis qu’elle berce ma cicatrice Elle est méchante c’est un délice Tellement cruelle et si complice Elle est touchante ma fleur de lys Quand elle se donne au précipice S’invente de nouveaux supplices Déborde mes moindres...

Mon ombre, mon amoureuse Ma petite frangine Mon âme qui s’incline Et s’enfuit au couchant Mon ombre, ma menteuse Ma bouffeuse de soleil Mon jardin sans merveille Couleur de crépuscule Mon ombre, ma nébuleuse Ma galaxie secrète Mes tourments, mes tempêtes...

La Terreur, c’est aussi le surnom de mon rutilant voisin, un petit frère qui étale et s’épate de ses mensurations à la vitesse d’une série Z. Un genre qui s’en offre, un caniche nain qui s’est fait greffer des crocs de crocodile pour faire chier les dobermans...

La terreur n’est pas qu’une chimère qui noue le sang. Elle est moderne, affligeante et vivace. Elle siffle à nos oreilles, sublime l’ignorance, donne chair à la bêtise. Elle enchaîne le bourreau à sa victime, le sanctifie vainement dans sa propre douleur....

La terreur, cette tenaille sur le cœur, ce vent glacé au creux des nuques, l’ombre qui cloue l’espace. Quand le temps vous avale et vous fige aux ténèbres visqueuses des origines. La terreur, ce cri noué du fond des âges, ce rappel à l’enfance incertaine....

Ce n’est pas la porte à côté. Mais ce n’est pas une raison non plus pour ne pas franchir le pas… de porte. Alors allons-y, ouvrons la, avant qu’on ne nous la ferme au nez… A suivre…

C’est énervant ! Avec toutes ces grèves, j’ai dû garder Jean Jean à la maison. Il est pourtant pas chiant Jean Jean. Pas du genre à la rébellion. Pas bien bavard. A juste des difficultés à se concentrer. C’est manman qui le dit… Manman Bénureau ben entendu...

Un écho dans les fils. La planète serait bleue parait-il ? Hérésie ! La planète est de toutes les couleurs et de bien d’autres encore. C’est le regard qui est revêche, dès qu’il s’encombre des origines. Voilà pourquoi il ne faut pas laisser filer l’enfance....