Big Bruno, roi du bricolage - 1
Légende svelte.
Première époque - Intro en gros (1)
Première époque - Intro en gros (1)
C’était un joli petit village. On y vivait en paix et on y mourait gentiment, à 40 ans. Personne n’avait songé à y emmerder quiconque jusqu’à ce qu’un type débarque avec un drôle d’engin. On connaissait à peine ce mec, mais l’outil on l’avait encore jamais vu. C’était un étrange bidule avec un manche de bois, rudement pratique en l’occurence. Le gars, on l’a baptisé Bruno. Son truc, on a appelé ça un marteau. (1bis)
Comme on n’était pas trop cons, on a eu vite fait d’inventer les clous pour allez avec. Des clous de toutes sortes, qu’on allait planter partout. Notre vie a changé, beaucoup changé. Les marchands de clous et ceux qui les plantaient ont fait fortune et se sont mis à la dépenser. Le village a fortement prospéré. Les objets s’y sont multipliés comme des petits pains, un vrai miracle, mais on s'est plus regardé de la même manière après. Les vraies choses, celles qu’on n’avait pas eues avant, avaient perdu leur étrange saveur. C'est en tout cas ce que Mère disait…
De son côté évidemment, Bruno s’était donné de l’importance. Il en devint très imbus de lui-même, personnellement. C’est pas exactement qu’il s’est pris pour un marteau, ni pour son fils ou un truc du genre. Ce serait davantage, pour ainsi dire, qu’il l’aurait vu le premier soi-disant ou même inventé, le marteau. Le seul, le vrai, l’unique, le Big Ustensile. Notre gars s’est pris pour le prophète, l’élu… avec le tintamarre qui va autour.
Dès lors, c’était couru : il en est venu de partout, de tous azimuts et toutes sortes d’azimutés. Des grands, des petits, des gros… Ils aspiraient tous à une seule et unique chose : voir le mec qu’avait vu, the Big Boss of the Marteau, Big Bruno pour les intimes.
Comme on n’était pas trop cons, on a eu vite fait d’inventer les clous pour allez avec. Des clous de toutes sortes, qu’on allait planter partout. Notre vie a changé, beaucoup changé. Les marchands de clous et ceux qui les plantaient ont fait fortune et se sont mis à la dépenser. Le village a fortement prospéré. Les objets s’y sont multipliés comme des petits pains, un vrai miracle, mais on s'est plus regardé de la même manière après. Les vraies choses, celles qu’on n’avait pas eues avant, avaient perdu leur étrange saveur. C'est en tout cas ce que Mère disait…
De son côté évidemment, Bruno s’était donné de l’importance. Il en devint très imbus de lui-même, personnellement. C’est pas exactement qu’il s’est pris pour un marteau, ni pour son fils ou un truc du genre. Ce serait davantage, pour ainsi dire, qu’il l’aurait vu le premier soi-disant ou même inventé, le marteau. Le seul, le vrai, l’unique, le Big Ustensile. Notre gars s’est pris pour le prophète, l’élu… avec le tintamarre qui va autour.
Dès lors, c’était couru : il en est venu de partout, de tous azimuts et toutes sortes d’azimutés. Des grands, des petits, des gros… Ils aspiraient tous à une seule et unique chose : voir le mec qu’avait vu, the Big Boss of the Marteau, Big Bruno pour les intimes.