Je m'en vais

Publié le par Rohic

Je m’en vais, je file au vent
Par les fils électriques
Les ondes téléphoniques
Les amours magnétiques

Je m’en vais, à l’avenant
Je lie l’avenir au présent
Je lis le vent qui s’élève au levant
Troublant

Je m’en vais, maintenant
Je vais rejoindre le réel
La lumière originelle
Le jour qui point dans ses prunelles

Je m’en vais, simplement
Je suis l’empreinte qui s’efface
Le temps qui trace
Et fissure l’espace

Je m’en vais, dans l’hiver
Tout à l’envers
Devant-derrière
Sans mystère et sans illusion





Publié dans Minothaurus

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B
Mon cher Rohic, tu n'es toujours pas là. Et moi je me précipite sur tes articles, histoire de me réchauffer un peu les neuronnes.  Alors j'attends et j'espère !
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L
Putain Rohic t'es parti où ? Y'a plus de textes, plus d'amour ? Reviens merde pour le...comment tu dis...le Buzz!!!
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B
Mon petit mot du jour, pour te dire que tes mots me manquent. Bises
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Q
Après avoir fait le tour de quelques-uns de tes derniers articles, je reviens...Le UN rassemble, Rohic, c'est vrai... mais il est parfois bien solitaire.Le DEUX ne sépare pas toujours, ça dépend. Parfois il vaut mieux être deux pour affronter les ennuis, pour pouvoir partager ses émotions... pour pouvoir faire tout ce qu'on ne peut pas réaliser tout seul;Le ZERO, Rohic, c'est un rien qui se glisse parfois entre UN et DEUX, parce qu'il aime bien tourner en rond, il aime bien ouvrir un vide au milieu d'un tout. Pourtant, on peut le contourner, le circonvenir, lui faire la nique à ce pourri ! C'est vrai, tu sais. Entre le ZERO et l'infini, il y a tout un tas de nombres, dont très peu ont besoin de lui pour s'écrire. Tu vois, je n'ai pas vu que tu criais... reviens. Explique-nous pourquoi.
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Q
OK, tu pars... mais tu nous diras quand tu reviens ? (que je ne rate pas ton retour...)
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